par Une Vente qui Fait Sensation
Le scooter emblématique de François Hollande, utilisé pour ses escapades secrètes en 2014, a récemment été vendu aux enchères pour la somme de 20 500 euros, soit 25 420 euros avec les frais. Cette vente, organisée par la maison Rouillac, a eu lieu au château d’Artigny, en Indre-et-Loire, et a attiré une grande attention médiatique.
Un Acheteur Passionné d’Histoire Automobile
Denis Bréhéret : Un Collectionneur Enthousiaste
L’acheteur du célèbre deux-roues n’est autre que Denis Bréhéret, propriétaire du musée de l’automobile « Prestige et collection » situé à Jallais, dans le Maine-et-Loire. Enthousiaste à l’idée d’ajouter cette pièce unique à sa collection, il a déclaré par téléphone :
« Le scooter fait partie de l’histoire de France. Je le présenterai parmi les 120 véhicules, que je possède déjà, qui vont de 1922 à aujourd’hui. »
Une Pièce de Collection Historique
Le scooter en question est un Piaggio MP3 gris, trois-roues, 125 cm³, affichant 34 000 kilomètres au compteur. Sa mise à prix initiale était de 10 000 euros, un montant largement surpassé lors de la vente.
Pourquoi une Telle Valeur ?
Une Valeur Historique Inestimable
Malgré une valeur marchande de 1 300 euros pour un modèle similaire, ce scooter a été vendu pour un prix bien supérieur en raison de son importance historique. Selon Aymeric Rouillac, commissaire-priseur de la maison Rouillac :
« La vente de ce scooter emblématique a suscité une grande curiosité dans la presse française et internationale, en raison de son histoire particulière de la présidence de François Hollande. »
Un Véhicule au Parcours Singulier
De l’Élysée à Aujourd’hui
Construit en 2009 et mis en circulation en 2010, le scooter faisait déjà partie du parc de l’Élysée lorsque François Hollande est devenu président en 2012. Ce dernier l’a rapidement adopté pour ses déplacements personnels.
Une Vente Réitérée
Le scooter a été initialement vendu aux enchères par le service des Domaines en 2015, avant de passer entre plusieurs mains. Les derniers propriétaires, Patrick et Manola Sionneau, l’avaient acquis pour célébrer leurs noces d’or. François Hollande leur a même dédié une inscription dans son livre Bouleversements :
« À Patrick et Manola qui ont eu la chance d’enfourcher mon scooter. Pour mieux partager leur bonheur. Ce scooter est le bon. »
Conclusion
La vente du scooter de François Hollande est bien plus qu’une simple transaction : c’est un événement qui rappelle une période mémorable de la présidence française. Pour Denis Bréhéret, c’est une nouvelle pièce précieuse qui enrichit son musée, permettant au public de redécouvrir une anecdote insolite de l’histoire contemporaine.
