De récentes images en haute résolution du Titanic ont été révélées, dévoilant des détails à la fois fascinants et tragiques de l’épave du célèbre paquebot. C’est la société RMS Titanic Inc., titulaire des droits sur l’épave, qui a publié ces clichés. Ils montrent à la fois des découvertes enthousiasmantes et des signes de dégradation, notamment la disparition d’une partie emblématique de la balustrade de proue.
La société RMS Titanic Inc. a décrit cette découverte comme un « mélange doux-amer de préservation et de perte ». Ces nouvelles images confirment la disparition d’une section de la célèbre balustrade de proue, rendue mondialement célèbre par la scène du film Titanic avec les personnages de Jack et Rose.
Les découvertes positives : la statue « Diane de Versailles »
Parmi les bonnes nouvelles, les explorateurs ont retrouvé la statue de bronze « Diane de Versailles », qui n’avait plus été observée depuis 1986. Cette œuvre, longtemps considérée comme disparue, est une découverte majeure pour les chercheurs et passionnés du Titanic. Sa redécouverte marque un jalon important dans l’étude de l’épave.
La disparition d’une partie de la balustrade de proue
En revanche, une section de la rambarde du pont de gaillard avant a disparu. Cette partie du navire, encore visible en 2022, est désormais tombée en raison de l’érosion et des conditions extrêmes des profondeurs marines. Tomasina Ray, porte-parole de RMS Titanic Inc., a exprimé son sentiment partagé :
« La découverte de la statue de Diana a été un moment passionnant. Mais nous sommes attristés par la perte de l’emblématique balustrade de proue et d’autres preuves de dégradation, qui n’ont fait que renforcer notre engagement à préserver l’héritage du Titanic. »
Une mission exceptionnelle de vingt jours
Cette mission, qui s’est déroulée sur une période de vingt jours, entre juillet et août 2024, a permis de capturer plus de 2 millions d’images en très haute définition. Il s’agit de la plus grande collecte d’images à haute résolution jamais réalisée sur l’épave du Titanic. Grâce à ces clichés, les chercheurs espèrent mieux comprendre l’évolution de l’épave et les dégâts subis au fil du temps.