Brigitte Bardot, symbole de beauté et de succès des années 60, n’a jamais cherché à capitaliser sur sa renommée. Contrairement à de nombreuses stars de son époque, elle a préféré se détourner des gains financiers pour se concentrer sur des causes qui lui tenaient à cœur, notamment la protection des animaux. Aujourd’hui, à 90 ans, Bardot vit loin des fastes et des millions que son statut aurait pu lui apporter.
La richesse, un choix délibérément refusé
Après avoir brillé dans le cinéma pendant plusieurs décennies, Brigitte Bardot décide en 1973 de mettre fin à sa carrière. Pourtant, de nombreuses opportunités auraient pu la rendre encore plus riche. Yves Bigot, son biographe, souligne qu’elle a refusé les contrats lucratifs qui lui étaient proposés à l’époque.
« Elle aurait pu amasser une fortune immense, mais elle a volontairement renoncé aux offres qui lui étaient faites. »
Loin des spots publicitaires et des collaborations avec des grandes marques, Bardot n’a accepté que quelques contrats au cours de sa vie. Par exemple, elle a prêté son nom à un sac à main de la marque Lancel et une collection de prêt-à-porter. Mais ces rares engagements sont loin de refléter la popularité qu’elle avait à l’époque.
Un rejet de la richesse matérielle
Le détachement de Brigitte Bardot vis-à-vis des biens matériels est clair. Elle n’a jamais cherché à accumuler des richesses. Dans une interview accordée à Paris Match, elle confie son aversion pour la richesse et le luxe.
« La richesse me dégoûte, je vis d’une manière simple, loin des extravagances. »
Sa décision de quitter le monde du cinéma s’est accompagnée d’un engagement profond pour les animaux, ce qui l’a poussée à fonder sa propre organisation de protection animale.
Créer une fondation avec peu de moyens
En 1986, Bardot met sur pied la Fondation Brigitte Bardot pour la protection des animaux. Mais pour la financer, elle doit vendre une grande partie de ses biens personnels.
« J’ai vendu mes bijoux, mes souvenirs et même ma guitare pour récolter les fonds nécessaires », raconte-t-elle.
Cette démarche démontre son attachement à sa cause, au détriment de son confort matériel. Contrairement à de nombreuses stars qui investissent dans des propriétés ou des placements financiers, Bardot a mis tout ce qu’elle possédait au service de ses convictions.
La Madrague : un symbole de sa vie simple
Si Brigitte Bardot possède encore des propriétés, comme La Madrague à Saint-Tropez, qu’elle a achetée en 1958, ces lieux ne sont pas simplement des résidences de luxe. La villa est un refuge pour elle et ses animaux, un espace où elle souhaite être enterrée. Ce lien fort avec ses propriétés témoigne de son style de vie sobre, loin du faste que l’on pourrait associer à une célébrité de son envergure.
En 2020, elle a mis en vente une autre villa à Cannes, une résidence de 450 m², pour financer des projets de sa fondation. Malgré la valeur inestimable de certaines de ses propriétés, Bardot ne cherche pas à profiter de ce patrimoine pour elle-même.
Un héritage avant tout moral et non financier
Brigitte Bardot n’a qu’un seul fils, Nicolas Charrier, né en 1960. Pourtant, il est peu probable qu’il hérite d’une grande fortune. La majeure partie du patrimoine de Bardot est déjà attribuée à sa fondation.
« Elle a vendu ou hypothéqué tout ce qu’elle possédait pour sa fondation », explique Yves Bigot.
Pour son fils, seul ce qui reste de la part légale lui reviendra, une somme probablement bien inférieure à ce que l’on pourrait attendre de l’héritage d’une figure aussi célèbre.