par VIDÉO – En face de Michel Drucker ce dimanche 16 mars, Rachida Dati s’est livrée sur son mariage contraint, en 1992. Un événement douloureux, qui attire pourtant la curiosité de certains journalistes réveillant alors une blessure vive.
«Je n’en avais jamais parlé à personne.» Pour Rachida Dati, certaines choses n’ont pas vocation à être publiques. Invitée sur le plateau de Vivement dimanche ce 16 mars, Rachida Dati revient sur son «mariage contraint» en 1992, alors qu’elle avait 26 ans. Une union sur laquelle elle s’est déjà confiée dans ses mémoires, et qui a particulièrement piqué la curiosité de certains journalistes. De quoi raviver un souvenir douloureux, alors qu’elle se souvient : «Quand ça m’est arrivé, je ne l’ai même pas dit. Je suis partie un week-end, je suis revenue. Je n’en ai parlé à personne. C’était une épreuve, c’était une tragédie.»
Elle s’envole alors pour Londres, où elle accompagne Jacques Attali à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. «Je pars pour fuir cette situation, le temps […] d’obtenir l’annulation de ce mariage. J’ai mis trois ans», se désole-t-elle. Celle qui s’est dite plusieurs fois reconnaissante des opportunités qui ont construit sa très belle carrière détaille : «J’aurais rêvé ma vie à 10 ans, je n’aurais pas imaginé qu’elle soit aussi exceptionnelle que ce que je vis aujourd’hui.» Une vie rêvée, mais qui ne la rend pas insensible aux attaques du passé, déterré par la presse. «J’en veux à ces journalistes. […] Je n’ai rien à cacher, mais je ne veux pas qu’on aille fouiller dans des choses qui relèvent de mon intimité», s’emporte l’actuelle ministre de la Culture, «il y a des chagrins, des douleurs, des tristesses, […] dont je ne veux pas parler.» Figure politique et publique, la maman de Zohra n’entend pas pour autant sacrifier son jardin secret.
Source : Gala
