par Alors que le prince Andrew est soupçonné de collaboration avec un espion chinois, c’est désormais le roi Charles III qui est pris à partie.
En mars 2023, soupçonné d’être un agent espion de l’État chinois, Yang Tengbo a officiellement été banni du Royaume-Uni. Également connu sous le nom de Chris, il est accusé d’être en mesure de nouer des relations entre des personnalités britanniques de premier plan et de hauts responsables chinois «qui pourraient être exploitées à des fins d’ingérence politique». Le prince Andrew a rapidement été mêlé à cette affaire. En effet, les juges ont estimé que l’homme d’affaires était un «proche confident» d’Andrew et qu’il avait «acquis une confiance significative, voire inhabituelle» de la part du duc, rapporte le média local The Independent .
Mais récemment, c’est le roi Charles III qui a également été impliqué dans cette affaire. En effet, le duc d’York et son ancien conseiller, Dominic Hampshire, se sont rendus à deux reprises à Windsor «sans être vus», entre décembre 2023 et mai 2024, pour discuter avec le roi d’un fonds d’investissement, le «fonds Eurasie», lié à un espion chinois présumé, selon des documents judiciaires récemment publiés. Ce fonds était destiné à utiliser les investissements chinois dans des projets d’énergie renouvelable en Afrique, mais n’a jamais vu le jour. Dans son témoignage, récemment rendu public, Dominic Hampshire a indiqué avoir discuté de «ce que le duc peut faire pour progresser d’une manière acceptable pour Sa Majesté».
Suite à ces déclarations, le palais de Buckingham a immédiatement réagi et démenti ces propos. «Bien que Sa Majesté ait rencontré le duc et son conseiller au cours de l’année écoulée pour entendre les grandes lignes des propositions de financement indépendant, l’individu connu sous le nom de H6 (Yang Tengbo, ndlr) n’a été mentionné à aucun moment ni d’aucune manière dans le cadre de ces discussions», a déclaré un porte-parole dans un communiqué de presse. Selon The Independent, il semblerait que le récit du témoin ne concorde pas avec le compte rendu des événements du palais, et le fonds Eurasie n’a jamais reçu la moindre approbation du roi ni fait l’objet de discussions détaillées.
Source : Gala
