Pour les soixante ans de son tube Capri, Hervé Villa s’est confié dans les colonnes du magazine Soir Mag, paru ce mercredi 21 mai. Au cours de cette interview, le chanteur s’est livré à cœur ouvert sur sa vie sentimentale et sa bisexualité.
Un sujet qu’il évoque en toute transparence. À l’occasion du soixantième anniversaire de titre Capri, Hervé Vilard s’est confié dans les colonnes de Soir Mag, paru ce mercredi 21 mai. Après avoir mis un terme aux rumeurs concernant sa situation financière, le chanteur est revenu sur ses histoires de cœur et sa bisexualité. Séducteur invétéré, l’ami de Nicoletta a connu diverses relations. S’il ne s’estime pas malheureux, Hervé Vilard a néanmoins quelques regrets au sujet de sa vie sentimentale. «Avec le temps qui passe, je dois reconnaître que ma vie privée n’a pas été des plus heureuses. J’ai rencontré des filles, des garçons aussi…», a confié celui qui a fait son coming-out en 1967 au micro de Jacques Chancel sur les ondes de France Inter.
Au cours de cette interview, l’artiste de 78 ans a évoqué ce drame qui a bouleversé sa vie. «J’aurais dû me marier mais ça ne s’est pas fait», a-t-il d’abord révélé. Et de poursuivre avec une certaine émotion : «Ma fiancée de l’époque a trouvé la mort dans un accident de voiture. Elle était enceinte.» Un souvenir douloureux accompagné «d’autres blessures» qui a permis à Hervé Vilard de composer ses «plus beaux textes». «Si c’était à refaire, je ne changerais rien !», a-t-il conclu avec philosophie.
Hervé Vilard revient sur son coming-out compliqué : «Ce n’était pas dans les mœurs de l’époque»
Après avoir levé le voile sur son homosexualité sur les ondes de radio, Hervé Vilard n’a cependant pas pu évoquer ce sujet dans la presse. «Moi j’avais beau leur dire que j’étais homosexuel, ils ne voulaient pas en entendre parler», a-t-il déploré dans le documentaire Chroniques de l’âge tendre, diffusé en août 2023 sur France 3. Et de poursuivre : «Jamais Salut les copains n’a repris l’affaire. On ne voulait pas entendre parler de ce genre de choses, ce n’était pas dans les mœurs de l’époque . C’était comme ça. Tout ça, c’était très compartimenté.»
Source : Gala