Le pape Léon XIV est déjà en totale opposition avec son prédécesseur le pape François. Défenseur de la paix, il a fait une étonnante proposition à Donald Trump, ce lundi 19 mai 2025.
Le pape Léon XIV n’a pas de temps à perdre. Il est prêt à tout pour faire régner la paix dans le monde. À la tête du Vatican depuis jeudi 8 mai 2025, soit moins de deux semaines, il rompt déjà avec son prédécesseur le pape François. Alors que ce dernier ne s’était jamais ouvertement impliqué dans la guerre en Ukraine, le pape Léon XIV voit les choses autrement. Le feu pape argentin hésitait à désigner la Russie comme l’agresseur, tandis que le nouveau pape américain ne veut pas rester sans rien faire. Il a donc proposé le Vatican comme lieu de négociations pour un cessez-le-feu, faisant ainsi passer le Saint-Siège du statut d’observateur à celui d’acteur géopolitique. Grâce à cette proposition, le pape s’est attiré un soutien inattendu : Donald Trump, qui a échoué quelques heures plus tôt dans ses négociations à Istanbul. Après un appel avec Vladimir Poutine lundi 20 mai, le président américain a annoncé que les pourparlers commenceraient «immédiatement» et a désigné le Vatican comme lieu de rencontre probable.
Le pape Léon a agi rapidement, «rencontrant les dirigeants ukrainiens, appelant à des négociations directes et plaçant l’Ukraine au centre de ses appels à la paix», a rappelé TVP World . Il semble à mille lieues de son prédécesseur qui avait fait le choix de rencontrer l’ambassadeur russe avant même d’appeler Kiev, lorsque la Russie avait lancé son invasion en 2022. Le pape François a même suggéré que «les ’aboiements’ de l’OTAN avaient provoqué Moscou et a refusé pendant des mois de désigner Vladimir Poutine comme l’agresseur», a décrit TVP World. Dès ses premiers instants en tant que pape, Léon XIV a placé l’Ukraine au cœur de sa mission pontificale. Son premier appel téléphonique a d’ailleurs été pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky et sa première audience était avec l’archevêque Sviatoslav Shevchuk, chef de l’Église gréco-catholique d’Ukraine. Ce dimanche 18 mai, lors de sa messe inaugurale, le pape a prié pour les victimes de la guerre et a qualifié l’Ukraine de «martyre». Un terme fort que le pape François n’avait jamais prononcé. Après cette messe, il a rencontré Volodymyr Zelensky en privé.
Source : Gala