Caroline Margeridon dévoile son passé familial
Connu pour son franc-parler dans l’émission Affaire conclue, Caroline Margeridon a récemment parlé de sa relation compliquée avec sa mère. Elle a expliqué qu’elle ne l’a jamais revue avant sa mort, révélant qu’elle avait hérité de ses dettes plutôt que de son amour.
Une enfance marquée par la douleur
Malgré une apparence de famille parfaite avec des voitures de luxe, une maison à Deauville et des chevaux de polo, Caroline a grandi dans un environnement conflictuel. Elle confie que « à la maison, c’était l’enfer ». Très tôt, elle a dû apprendre à se protéger du chaos familial, en se murant dans le silence et en transformant sa douleur en force.
Un père difficile et une relation conflictuelle
Caroline ne cache pas son ressentiment envers son père, qu’elle décrit comme autoritaire et hypocrite. Elle se souvient des cris, des tensions et des portes qui claquent. Elle se réfugiait souvent dans sa chambre pour échapper à ces disputes. Cette enfance difficile a laissé une méfiance durable envers l’image paternelle, qu’elle ne cherche pas à idealiser.
Une relation fusionnelle avec sa mère, puis brisée
Avec sa mère, Caroline entretenait d’abord un lien très fort. Elle l’adorait et la suivait partout, allant jusqu’à arrêter l’école pour rester près d’elle. Cependant, la douceur maternelle s’est peu à peu transformée en déception. Sa mère, rongée par le jeu, s’est enfoncée dans les dettes. Caroline a tenté de l’aider, même en payant pour elle, avant de couper définitivement les ponts.
Une dette colossale et une rupture définitive
Le point de rupture a été une dette de 8 millions d’euros. Caroline explique qu’elle a pris cette somme pour éviter la faillite de sa mère. Pour se protéger, elle a décidé de couper contact, utilisant ce qu’elle appelle « la sauvegarde ». Ce choix radical lui a permis de se reconstruire en rompant avec une relation toxique, afin de survivre.
Le refus du pardon et les blessures non guéries
Malgré les années, la douleur persiste. Caroline n’a jamais revu sa mère depuis qu’elle avait 22 ans. Lorsqu’elle a demandé à la voir avant sa mort, elle a refusé. Elle avoue qu’elle ne sait pas pardonner, ce qui témoigne de la profondeur de sa blessure. Son silence est une façon pour elle de rester debout face à ses blessures.
Une paix fragile mais assumée
Caroline Margeridon ne se considère ni victime ni coupable. Elle a choisi la distance pour préserver son équilibre. À la mort de ses parents, elle a refusé tout héritage, tout argent ou souvenir. Elle préfère se concentrer sur sa carrière et ses enfants, convaincue que l’amour sincère se construit sans souffrance. Sa force réside dans sa capacité à transformer la douleur en indépendance, et peut-être, en une forme de paix intérieure.