par Le prince Andrew visé par une enquête après la découverte de nouveaux e-mails
Le prince Andrew, qui a récemment perdu ses titres royaux et fait face à des tensions avec le roi Charles III, continue de faire parler de lui. Depuis plusieurs années, il est au centre de nombreux scandales liés notamment à ses relations avec Jeffrey Epstein, un homme d’affaires accusé de pédophilie et de trafic de mineurs, qui s’est suicidé en prison en 2019.
De nouvelles révélations sont venues s’ajouter à ce contexte déjà sensible. Selon le Daily Mail, une enquête a été ouverte contre le prince Andrew. Il serait soupçonné d’avoir demandé à un agent de police de rechercher des informations confidentielles sur Virginia Giuffre, l’une des accusatrices de Jeffrey Epstein. Virginia Giuffre affirme que le prince l’a agressée sexuellement à trois reprises quand elle avait 17 ans.
Une demande de recherche d’informations confidentielles
Le média rapporte qu’en 2011, le prince Andrew aurait confié au responsable de la communication de la reine Elizabeth II qu’il avait fourni le numéro de sécurité sociale et la date de naissance de Virginia Giuffre à un policier. Le but aurait été de faire vérifier si elle possédait un casier judiciaire, dans le but de la discréditer. Cette demande aurait été formulée peu avant la diffusion d’une photo compromettante pour le prince, où il apparaît tenant par la taille Virginia Giuffre, alors âgée de 17 ans. Sur cette image, on voit également Ghislaine Maxwell, ex-compagne de Jeffrey Epstein, en arrière-plan.
Plusieurs e-mails ayant fuité ont permis de révéler ces nouvelles informations. Cependant, il n’est pas clair si le policier en question a réellement répondu à la demande du prince Andrew. Virginia Giuffre avait déjà publiquement accusé le prince de comportements inappropriés, et il aurait été question d’un accord financier pour la faire taire.
Réactions de la famille de Virginia Giuffre
Le 21 octobre, les mémoires posthumes de Virginia Giuffre ont été publiées. La jeune femme s’était suicidée en avril 2025. Après la diffusion des nouveaux e-mails, sa famille a déclaré que ces révélations montrent « jusqu’où les personnes impliquées ont pu aller » pour tenter de discréditer les victimes.
