13 novembre 2025

Prince Harry dénonce le Daily Mail et ses méthodes illégales

Les accusations du prince Harry contre le groupe de presse

Les avocats du prince Harry ont déclaré que le groupe de presse Associated Newspapers Limited (ANL), éditeur du Daily Mail, ne livrerait les informations qu’au compte-gouttes en vue du procès. Le duc de Sussex fait partie de sept personnalités qui poursuivent le média pour des pratiques qu’ils considèrent illégales.

Les plaignants accusent ANL d’utiliser des méthodes illégales, notamment l’emploi d’enquêteurs privés, la pose de micros dans des voitures, ou encore l’accès frauduleux à des conversations téléphoniques. L’éditeur nie toutes ces accusations, mais la date du procès n’a pas encore été fixée.

Le retard dans la divulgation des informations

Lors d’une audience lundi, la Haute Cour a confirmé que chaque partie attendait encore des éléments complémentaires pour pouvoir préparer sa défense. Selon les représentants du prince Harry, ANL aurait tendance à faire traîner la transmission des révélations. Le groupe de presse réfute ces accusations.

Dans une note écrite, l’avocat d’ANL, Antony White KC, a indiqué que les plaignants continuaient à transmettre des documents de façon fragmentée. Il a précisé que certaines pièces, bien que incomplètes, étaient très importantes et dataient du début de l’année 2016.

Des preuves manquantes et des accusations croisées

De son côté, l’avocat des plaignants, incluant le prince Harry, Meghan Markle et d’autres, a dénoncé un manque de transparence. Il a expliqué que 11 boîtes d’archives avaient déjà été examinées, mais que 36 autres devaient encore l’être. Selon lui, le refus du groupe de recherche de fouiller ces dernières, en prétextant que cela prendrait trop de temps, témoignerait d’un échec dans la conduite de l’enquête.

La Haute Cour a décidé que 12 autres boîtes seraient analysées. Lors d’une précédente audience, l’avocat d’ANL avait évoqué une équipe de recherche liée aux plaignants, dont faisait partie le prince Harry. Selon lui, cette équipe aurait utilisé un « stratagème » pour justifier la publication de certaines informations confidentielles.

Il a aussi accusé certains d’avoir publié des articles pour légitimer la découverte de données sensibles. Ces accusations ont été rapidement rejetées par l’avocat des plaignants, qui les a qualifiées d’« inexactes ». Le juge Nicklin a rappelé que tous les documents détenus par l’équipe de recherche devaient être « examinés et divulgués selon les règles standard ». Il a insisté sur la nécessité de transparence dans le traitement des preuves, précisant qu’aucune conclusion n’avait encore été tirée concernant les accusations de collecte illégale d’informations.

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