par Jean-Pierre Pernaut : sa fille Lou se confie sans filtre
Figure emblématique du paysage audiovisuel français, Jean-Pierre Pernaut a marqué plusieurs générations avec son journal de 13 heures et son attachement aux régions. Au-delà de son rôle de journaliste, il était aussi un père très investi. Sa disparition en 2022 a profondément bouleversé ses proches.
Sa fille, Lou, très active sur les réseaux sociaux, continue de partager des souvenirs et de parler ouvertement de leur relation. Sensible, spontané et sincère, elle n’a jamais hésité à évoquer ses émotions, ses joies comme ses peurs, en se montrant sans filtre.
Les confidences de Lou sur son père et sa santé
Lors d’une interview avec Jordan Deluxe, Lou Pernaut a évoqué la relation qu’elle entretenait avec son père, notamment le fait de grandir avec un homme plus âgé. Elle explique qu’elle a compris très tôt que son père, à cause de ses problèmes de santé, ne pourrait peut-être pas être là jusqu’à ses 50 ans. Elle raconte avoir eu cette conscience dès qu’elle l’a vu fumer, sachant qu’il souffrait de problèmes cardiaques.
Ce déclic s’est renforcé lorsque Lou a appris que Jean-Pierre Pernaut était atteint d’un cancer de la prostate, alors qu’elle était encore jeune. Elle confie : « Je me suis dit : ouh là, donc mon père peut avoir un cancer. »
Elle évoque aussi la crainte de perdre des moments précieux avec lui. Malgré cette lucidité, elle garde en mémoire la richesse de leur famille, notamment la présence d’une autre petite famille pour son père. Elle souligne : « Je suis contente que mon père ait pu avoir une deuxième petite famille… Ça lui fait encore plus d’amour autour de lui. »
Une famille unie et un lien fort avec Tom
Lou insiste sur l’importance de sa fratrie dans sa vie. Son relation avec son frère Tom, né seulement 11 mois après elle, est très forte. Elle raconte qu’elle était encore bébé lorsque sa mère a donné naissance à lui. Leur complicité est très présente : « On a 11 mois d’écart… Ma mère l’a eu juste après moi, j’étais bébé. »
Elle parle de lui avec beaucoup d’affection : « Tom est très très doué dans ce qu’il fait. C’est mon petit bout de chou d’amour, je l’aime trop. »
Lou n’oublie pas non plus Olivier, son demi-frère, qui faisait aussi partie de l’équilibre familial. Leur père partageait avec ses fils des passions communes, notamment le sport automobile, ce qui renforçait leurs liens. Sur la question du favoritisme, Lou répond avec franchise : « Je pense que pour les deux, c’est un peu pareil… Ça reste un papa avec sa fille et un papa avec son fils. »
