Tony Estanguet évoque son divorce et l’impact des Jeux de Paris 2024
Tony Estanguet, discret depuis la fin des Jeux Olympiques de Paris 2024, revient sur sa vie personnelle dans son nouveau livre, Par amour du sport, publié le 14 novembre. Cet ouvrage offre un regard en coulisses sur cet été exceptionnel, où la France a accueilli des athlètes du monde entier pour les Jeux Olympiques et Paralympiques.
Dans cet ouvrage, l’ancien champion olympique, qui avait refusé le poste de ministre des Sports, parle notamment de sa vie privée. Il évoque sa nouvelle compagne, Aurélie, rencontrée lors de cette « folle épopée » des Jeux.
Une séparation influencée par l’organisation des Jeux
Très proche du président Emmanuel Macron, Tony Estanguet parle aussi de son divorce, qui aurait été en partie causé par les années passées à organiser les Jeux de Paris 2024. Il explique :
« C’était une opportunité que je voulais absolument vivre. Mais il y a eu un tiraillement. »
Il ajoute : « D’un côté, cette vie parisienne. De l’autre, ma vie personnelle à Pau avec mes enfants et ma femme. Je ne voulais pas choisir. »
Il confie que cette situation a eu des conséquences dans sa vie privée, notamment sa séparation. Il se demande aussi si le couple aurait encore été ensemble sans les Jeux, laissant entendre que cette expérience a pesé dans sa vie personnelle.
Un père ému et des projets pour l’avenir
Aujourd’hui, épuisé par les critiques, Tony Estanguet indique qu’il était « vital de tourner la page ». Il précise toutefois qu’il ne pense pas à quitter le monde du sport. Lorsqu’on lui demande s’il envisage un rôle de ministre des Sports, il reste réservé : « Je suis en train d’y réfléchir. »
Ce qui lui tient à cœur, c’est sa relation avec ses enfants, Titouan, Léandre et Gabin. Il insiste : « La relation que j’ai avec mes enfants aujourd’hui est très forte. »
Il raconte aussi la fierté de ses fils pour son travail autour des Jeux de Paris 2024. Lorsqu’ils lui ont dit bravo, merci, et qu’ils étaient fiers de lui, il confie avoir été très émouvé. « J’ai pleuré, ça m’a touché de manière très, très forte. »
Pour lui, ce livre a surtout été écrit pour transmettre à ses proches combien ce projet a été intense et formidable. Il conclut en disant : « Tout ça, je leur dois aussi. »
