Une carrière marquante dans le cinéma français
Sophie Marceau est une figure emblématique du cinéma français depuis plusieurs décennies. Elle s’est révélée au grand public grâce au film culte La Boum et sa suite, qui ont marqué toute une génération. Ces films ont permis à l’actrice de se faire un nom et de débuter une carrière très prolifique. Au fil des années, elle a participé à de nombreux événements importants dans le monde du cinéma, comme la cérémonie des César ou le Festival de Cannes.
Une rencontre à Cannes à l’âge de 15 ans
C’est sur la Croisette, lors du Festival de Cannes en 1981, que Sophie Marceau a rencontré pour la première fois le réalisateur polonais Andrzej Zulawski. À cette époque, la jeune actrice n’avait que 15 ans. Elle a été séduite par le cinéaste lorsqu’elle l’a rencontré dans le célèbre hôtel Majestic Barrière de Cannes. Elle a attendu d’avoir sa majorité pour entamer une relation amoureuse avec lui.
Une vie en Pologne par amour
En 1990, Sophie Marceau a décidé de suivre le père de son fils, Vincent, en Pologne, par amour pour lui. Elle a raconté dans une interview que cette période était marquée par une certaine solitude : « On voyait peu d’amis, peu de famille. C’était une période dont j’avais besoin pour me construire. » Elle a arrêté ses études à 15 ans, acheté son propre appartement à Paris, et s’est rapidement mise en couple avec Andrzej Żuławski, qu’elle admirait. Ensemble, ils ont eu un garçon, Vincent.
Elle a vécu en Pologne jusqu’à leur séparation, au début des années 2000. Lors d’un entretien avec Le Monde en 2023, Sophie Marceau s’est confiée sur leur quotidien à cette époque.
Les défis et le choc des cultures
Elle a évoqué la difficulté de vivre dans un pays sous le régime du général Jaruzelski, en Pologne. Elle a raconté avoir eu « l’impression de revenir dans la cité communiste de (son) enfance, dans les mêmes immeubles, la même atmosphère ». Elle a aussi expliqué que la vie en Pologne était très différente de celle qu’elle connaissait à Beverly Hills ou à Paris. « Il faut imaginer qu’à cette époque je pouvais arriver de Beverly Hills, à Los Angeles, et débarquer à Varsovie, en passant par le 11e arrondissement de Paris. C’était sans cesse une sorte de choc des cultures », a-t-elle souligné.
Elle a aussi raconté que « en Pologne, je devais aller chercher mon eau, faire la queue dans des magasins vides, et lire des scripts que l’on se passait sous la table ». En revanche, à Beverly Hills, elle rencontrait des professionnels du cinéma dans des suites d’hôtels de luxe, puis retrouvait sa vie à Paris, libre et en démocratie.
