9 décembre 2025
TV

Claudia Tagbo : son passé douloureux qui la façonne aujourd’hui

Claudia Tagbo : un passé marqué par la douleur

Ce lundi 8 décembre 2025, Claudia Tagbo était de retour sur TF1 dans la série R.I.P, La vie vous va si bien !. Elle y joue le rôle d’une patronne de pompes funèbres pleine de peps. Ce personnage, à la fois tendre et solaire, contraste avec les blessures profondes que l’actrice porte depuis ses débuts. Aujourd’hui l’une des comédiennes les plus populaires du petit écran, son parcours n’a pas été sans obstacles.

Originaire de Côte d’Ivoire, Claudia Tagbo a découvert la France à l’âge de 13 ans. Rapidement, elle a compris que son chemin serait semé d’embûches. Invitée dans le podcast La face Katché, animé par Manu Katché, elle a accepté de revenir sur ces années difficiles qui l’ont façonnée, parfois dans la douleur.

Une enfance difficile et des blessures invisibles

Elle évoque d’abord ses années à l’école, un lieu censé être rassurant mais devenu, pour elle, un endroit où les mots blessent plus que les coups. Claudia Tagbo, qui a vaincu un cancer du sein, se souvient d’un monde où on attend d’elle qu’elle trouve sa place sans vraiment lui tendre la main. Son récit, empreint de sincérité, est poignant.

Elle raconte notamment un jour où sa sœur, croisant Luc Besson à l’aéroport, lui a conseillé d’assister aux avant-premières pour réussir. Selon elle, ce conseil ne menait à rien : “Pour aller aux avant-premières, il faut qu’on te laisse rentrer, c’est sur invitation… Mais une fois que t’as fait ça, tu fais quoi, tu cherches le bon étage… Non, tu pleures.” Elle confie aussi qu’à ces moments-là, elle se réfugiait dans la nourriture pour faire face à la douleur : “Je me rappelle, je rentre dans un fast-food et je me goinfre, mais à me faire mal.

Un secret longtemps gardé

Ce moment de sa vie, elle l’a longtemps occulté, le considérant comme un réflexe pour étouffer frustration, honte et sentiment d’exclusion. Elle explique : “Est-ce que j’ai besoin de raconter ça ? Ça fait partie de moi : ouais, pleure, mais pleure chez toi.”

Vingt ans plus tard, même si elle est appréciée du public, cette expérience continue de la hanter. Elle évoque aussi un autre aspect de sa vie personnelle, comme le fait qu’elle a menti à son mari. Elle souligne la ténacité qu’il lui a fallu pour réussir dans le métier. “Tu emmagasines, je fais partie de ces gens-là… Une éponge, et arrivée à la maison, il faut essorer. J’essore à la maison, ‘oui, elle m’a traitée de sale noire…’ et donc il faut désamorcer.”

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