par Autre drame dans la tragédie du petit Émile. Le 15 mars dernier, le père Claude s’est donné la mort. La famille du petit garçon disparu serait à blâmer si l’on croit la sœur du prêtre, qui s’est confiée à Paris Match, mardi 25 mars.
«Je suis prêt pour retourner auprès du Père.» Ce sont les mots qu’aurait prononcés le père Claude, face à sa sœur, quelques jours avant de se donner la mort. Le 15 mars dernier, l’homme de foi s’est suicidé, dans son appartement à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Depuis, celle-ci ne décolère pas. Elle s’est confiée à Paris Match, à l’occasion d’un article paru mardi 25 mars. Pour elle, la famille de Philippe Vedovini, grand-père du petit Émile, est à blâmer pour le désespoir du prêtre qui avait fidèlement servi sa paroisse pendant plus de vingt ans avant d’en être sèchement évincé en 2023.
«J’en veux énormément à la famille du petit Émile, parce que je pense que tout est parti d’eux», s’est épanchée Claudine Vandenbroucke, la sœur de Claude Gilliot. Après des années de proximité, voire d’amitié avec Philippe Vedovini, le drame autour du petit Émile sonne le début de la fin pour le prêtre. Sa faute ? Avoir distribué aux journalistes un portrait de Colomban et Marie Soleil, les parents du petit garçon, probablement pour en donner une image plus chaleureuse que celle qui circulait déjà. De quoi mettre le patriarche Vedovini dans une colère noire, qui serait liée à la chute en disgrâce du père Claude. «Ça le rongeait, tout comme le fait de ne plus pouvoir célébrer la messe», confie la sœur endeuillée. C’est pour elle qu’il a une dernière pensée, avant de commettre l’irréparable. Dans la lettre qu’il laisse derrière lui, il écrit : «Prévenir ma sœur. Dire que je l’aime, mon beau-frère, je les aime.» Il signe une dernière fois : «L’amour seul compte. […] Dieu est bon et miséricordieux, ô doux Jésus, doux et humble de cœur.» Il laissait aussi des instructions pour ses obsèques, qui se sont déroulées lundi 24 mars à Paris.
Source : Gala
