par Un réalisateur en difficulté financière après l’échec de son dernier film
Francis Ford Coppola, l’un des grands noms du cinéma, a connu une période difficile suite à la sortie de son dernier film, « Megalopolis ». Ce projet très ambitieux, qu’il préparait depuis plusieurs décennies, n’a pas rencontré le succès escompté au box-office. Avec seulement 15 millions de dollars de recettes mondiales, le film a été un échec commercial cuisant.
Une perte financière qui oblige à vendre une île privée
Pour faire face à ses pertes, le réalisateur a été contraint de vendre Coral Caye, une petite île privée située au large du Belize. Cette île paradisiaque, qu’il louait à travers son réseau familial, faisait partie de ses biens personnels. La vente a été conclue pour 1,8 million de dollars, une somme bien inférieure à la valeur qu’il lui attribuait auparavant.
Une île luxuriante au cœur des Caraïbes
Coral Caye, nichée dans un environnement protégé par une barrière de corail, comprenait deux cottages rustiques, un ponton privé et une végétation dense. Francis Ford Coppola y trouvait un refuge loin de la célébrité et des projecteurs. Autonome en énergie et en eau, cette île incarnait son goût pour la simplicité et l’élégance discrète. Il la louait également à des voyageurs en quête d’authenticité à travers ses structures de vacances.
Les raisons de la vente
Le échec du film « Megalopolis » a eu des répercussions financières importantes. Le coût de production, estimé à plus de 120 millions de dollars, n’a pas été amorti. Coppola a été obligé de céder Coral Caye pour équilibrer ses comptes. La nouvelle propriété, achetée par un investisseur guatémaltèque, prévoit d’en faire un complexe hôtelier.
Une philosophie face à la perte
Interrogé lors du Festival de Cannes en 2024, le réalisateur a exprimé un certain détachement face à cette situation. Selon lui, l’argent peut disparaître, mais ce qui compte, ce sont les relations et la liberté artistique. Pour Coppola, Coral Caye n’était pas un simple bien matériel, mais un outil pour préserver son indépendance créative. En s’en séparant, il affirme que l’essence de son œuvre réside dans l’audace plutôt que dans la sécurité financière.
Autres biens que le réalisateur met en vente
Une collection de montres de luxe
En plus de son île, Francis Ford Coppola a décidé de vendre plusieurs pièces de sa collection horlogère. En octobre 2025, il a mis aux enchères sept montres d’exception, notamment une F.P. Journe FFC unique, estimée à un million de dollars. Ces objets, chargés de symbolisme, seront vendus à New York en décembre, dans le but de compenser ses pertes liées à « Megalopolis ».
Une démarche volontaire pour préserver son intégrité
Ces ventes illustrent la volonté du réalisateur de faire des sacrifices pour continuer à suivre sa vision artistique. Il préfère renoncer à certains biens matériels plutôt que de compromettre sa liberté créative. Ce positionnement, rare à Hollywood, renforce son image de créateur indépendant et intransigeant.
Un homme dont la carrière reste légendaire
Malgré ces revers financiers, Francis Ford Coppola demeure une figure emblématique du cinéma. Réalisateur de chefs-d’œuvre tels que « Le Parrain » et « Apocalypse Now », il a marqué plusieurs générations par son talent et sa capacité à prendre des risques. L’échec de « Megalopolis » ne remet pas en cause sa stature, mais souligne la passion et l’engagement qu’il met dans ses projets.
