8 décembre 2025

Bixente Lizarazu face à la bigorexie : son combat contre la dépendance au sport

À 55 ans, Bixente Lizarazu, ancien champion du monde en 1998, a récemment confirmé souffrir d’une maladie liée à une addiction au sport. Malgré une vie animée par de nombreux loisirs et activités physiques, il admet que cette dépendance influence ses journées et son équilibre.

Une addiction reconnue par l’OMS

Le sportif a expliqué que cette maladie s’appelle la bigorexie, un trouble reconnu par l’Organisation mondiale de la santé. Elle concerne environ 15 % des pratiquants réguliers. Bixente Lizarazu assume publiquement cette réalité, tout comme d’autres sportifs ou personnalités qui en parlent ouvertement.

Une vie de sportif à plein régime

Héros discret du Mondial 98, Bixente Lizarazu a connu une carrière riche, notamment au Bayern Munich. Il évoque souvent la passion du football en Allemagne, où la culture du sport est forte mais respectueuse. Selon lui, la réussite sportive dépasse le simple résultat : un champion olympique peut être considéré comme un héros par le public.

Après sa carrière, il a maintenu un rythme intense : surf, jiu-jitsu brésilien (dont il est ceinture noire troisième degré), vélo, et même stage de survie en Corse. Il explique privilégier les défis difficiles, en affirmant que c’est cette quête qui lui permet de rester en forme et en harmonie.

Une dépendance assumée

Pour Bixente Lizarazu, le sport est une véritable passion qui lui a permis de trouver son équilibre. Il confie que son besoin constant de bouger est une forme de maladie, qu’il préfère à d’autres dépendances comme l’alcool ou la drogue. Il précise toutefois qu’il doit apprendre à gérer cette addiction pour ne pas mettre sa santé en danger.

Les spécialistes décrivent la bigorexie comme une addiction compulsive à la pratique du sport. Elle se manifeste par une obsession pour le physique, la performance, et une organisation de la vie autour des entraînements. La frustration ou le malaise apparaissent dès qu’il y a un jour sans sport.

  • Obsédé par son physique, ses performances et son poids ;
  • Consacrer ses journées aux entraînements, au détriment de la vie sociale ou familiale ;
  • Se sentir mal à l’aise ou frustré lors d’un jour sans sport ;

Une vigilance nécessaire

Pour un ancien professionnel comme lui, la frontière entre passion et excès est mince. La recherche de sensations fortes, même après la fin de sa carrière, peut conduire à une pratique excessive. Bixente Lizarazu ressent toujours ce besoin d’effort intensif, motivé par le souci de maintenir son image et ses performances.

Il insiste sur le fait que cette dépendance, qu’il préfère à d’autres addictions, doit être surveillée. À 55 ans, il continue sa vie entre télévision, activités en mer et entraînements, conscient qu’il doit apprendre à gérer cette relation au sport pour préserver sa santé et son entourage.

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