Une Utilisation non Autorisée
Calogero, célèbre chanteur français, exprime son indignation après que sa chanson « 1987 » ait été diffusée lors d’un meeting du Rassemblement national au Dôme de Paris dimanche dernier. Sur ses réseaux sociaux, l’artiste affirme n’avoir donné aucune autorisation pour cette diffusion et se dit scandalisé par cette utilisation politique de sa musique.
Une Opposition Ferme
Le chanteur s’oppose fermement à toute récupération de sa musique à des fins politiques, soulignant que ses chansons appartiennent au public et uniquement au public. Il déclare également qu’il se réserve le droit de prendre des mesures judiciaires contre cette utilisation non autorisée de son œuvre.
Réactions et Soutien
Calogero reçoit un large soutien de la part de ses fans et de la communauté en ligne, avec plus de 10 000 utilisateurs approuvant son message en seulement quatre heures.
L’Utilisation d’autres Musiques lors du Meeting
Le meeting du Rassemblement national a également diffusé d’autres morceaux, notamment ceux de deux DJ qui ont animé l’événement pendant plus de 90 minutes, offrant une ambiance rappelant les clubs d’Ibiza. Des titres d’artistes tels qu’Olivia Rodrigo et les Black Eyed Peas ont été joués.
Les Aspects Légaux
Selon le Figaro, l’utilisation de musique lors d’événements politiques nécessite non seulement une autorisation de la Sacem, mais également l’approbation de l’artiste ou de ses ayants droit. Le non-respect de cette règle peut entraîner des conséquences juridiques pour les partis politiques.
Actions Légales Possibles
En cas d’utilisation non autorisée, l’artiste peut engager des actions en justice, notamment des poursuites pour réparation pécuniaire. Cependant, les délais judiciaires sont souvent longs, et il est également possible d’opter pour un règlement à l’amiable. Une mise en demeure peut également être envoyée pour empêcher toute réutilisation future du morceau concerné.