8 février 2025

Qui est cette personnalité du monde du cinéma français qui a été condamnée pour agression sexuelle ?

Le président du Centre national du cinéma (CNC), Dominique Boutonnat, a été condamné le 28 juin à une peine de trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour agression sexuelle. Cette condamnation fait suite à une plainte déposée par son filleul, 29 ans plus jeune, concernant des faits survenus en août 2020 dans une maison de vacances en Grèce.

Les Détails du Procès
Le procès, qui s’est tenu le 14 juin, a révélé des détails troublants de la nuit en question. Le filleul de Boutonnat a décrit une soirée marquée par des comportements inappropriés de son parrain.

Témoignage du Filleul
Le plaignant a rapporté avoir subi des baisers forcés, des frottements et des tentatives de masturbation et de fellation dans une piscine. « C’était extrêmement humiliant, » a-t-il déclaré, expliquant qu’il ne reconnaissait plus son parrain.

Défense de Boutonnat
Dominique Boutonnat a reconnu avoir eu une conduite inappropriée mais a nié toute intention sexuelle. Il a admis un baiser consenti mais a affirmé que c’est lui qui avait mis un terme à la soirée. Selon lui, son filleul aurait voulu aller plus loin.

Enregistrement Téléphonique
Un enregistrement diffusé lors du procès a révélé une conversation où Boutonnat demandait à son filleul de garder l’incident secret, une insistance qui a été critiquée par la présidente du tribunal.

Verdict et Conséquences
La Sentence
Le tribunal a finalement condamné Dominique Boutonnat à trois ans de prison, dont deux avec sursis, et un an de détention à domicile avec bracelet électronique. Cette peine est conforme aux réquisitions du procureur.

Démission de la Présidence du CNC
Suite à cette condamnation, Boutonnat a démissionné de son poste de président du CNC. Sa reconduction en juillet 2022 avait déjà suscité des controverses, notamment après sa mise en examen en février 2021.

Réactions du Secteur Cinématographique
Un Soulagement pour Beaucoup
La condamnation et la démission de Boutonnat ont été accueillies avec soulagement par de nombreux professionnels du cinéma français. L’actrice Judith Godrèche avait publiquement demandé son retrait de la présidence du CNC, soulignant l’incongruité de son maintien en poste malgré les accusations.

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