Une guerre d’héritage au sein de la famille Rothschild
Une des plus grandes fortunes mondiales, symbole de richesse et d’histoire, est au centre d’un conflit familial. Nadine de Rothschild, baronne et figure emblématique, a décidé de s’exprimer sur RTL le mardi 9 décembre pour expliquer sa décision de poursuivre en justice sa belle-fille Ariane et ses quatre petites-filles.
La raison du litige concerne une collection d’œuvres d’art ayant appartenu à Edmond de Rothschild, le mari de Nadine, décédé en 1997. Elle a hérité de cette collection, qu’elle souhaitait transmettre à son fils unique, Benjamin. La collection se trouve notamment chez ce dernier, au château de Prény en Suisse, où il vivait avec sa famille.
Après le décès de Benjamin en 2021 à l’âge de 57 ans, Nadine de Rothschild a décidé de conserver ces œuvres pour en faire un musée en Suisse. Cependant, cette décision ne fait pas l’unanimité au sein de sa famille.
Les tensions familiales liées à la collection d’art
Sa belle-fille et ses petites-filles n’acceptent pas cette décision. Nadine de Rothschild explique sur RTL qu’elle ne souhaite plus lui parler. Ses relations avec ses petites-filles sont également tendues. Elle raconte avoir connu ses petites-filles jusqu’à l’âge de 10 ans, et avoir beaucoup investi dans leur relation.
Elle confie que lorsqu’elle a quitté ses petites-filles, l’aînée en avait 10, et qu’elle ne connaît pas bien les autres. Elle déplore que, dans une famille, il y ait toujours une grande-mère qui perd la bataille, et qu’elle estime avoir été cette perdante dans cette histoire.
Une tentative de renouer le lien avec ses petites-filles a été évoquée, mais la question de la collection d’œuvres d’art a rapidement compliqué la situation. Nadine de Rothschild précise qu’elle aimerait que la famille retrouve la paix.
Un projet de musée et des enjeux successoraux
La baronne aurait voulu créer un musée avec ses petites-filles, une idée qu’elle pense qu’elles auraient acceptée. Elle ajoute que sa relation avec leur mère, Ariane, est définitivement rompue, qu’elle ne souhaite plus lui reparler.
Lors de l’interview, elle confirme qu’elle envisage de faire don de la collection à un musée en Suisse, notamment au musée de Genève, si cette collection lui revient. Elle affirme que cette collection lui appartient selon l’héritage laissé par son mari, et que sa belle-fille n’a aucun droit dessus.
Elle explique que, si son fils avait été en vie, la collection lui aurait été destinée. Mais qu’étant en conflit avec sa belle-fille, elle a décidé de disposer de cette collection comme bon lui semble.
