11 décembre 2025

Héritage d’Alain Delon : la guerre familiale continue

Conflit autour de l’héritage d’Alain Delon

Le conflit familial concernant l’héritage d’Alain Delon s’intensifie. Sur RTL, Alain-Fabien Delon, son fils cadet, a accusé sa sœur, Anouchka, d’avoir « volé l’héritage » de leur père. Il a également évoqué des manœuvres autour d’un second testament, qui aurait bouleversé la répartition du patrimoine.

Depuis le décès de l’acteur le 18 août 2024, la lutte pour les biens du comédien, estimés à environ cinquante millions d’euros, fait rage. Un premier testament prévoyait une répartition classique entre ses trois enfants. Cependant, un second document et une donation en faveur d’Anouchka ont tout changé.

Un second testament qui bouleverse la succession

Selon les informations, Alain Delon avait initialement prévu de laisser 50 % de ses biens à sa fille et 25 % à chacun de ses deux fils. En 2022, un second testament désignait Anouchka comme seule héritière du droit moral sur son œuvre. Trois mois plus tard, elle recevait également 51 % des parts de la société gérant son nom et son image.

Alain-Fabien Delon dénonce ce qu’il considère comme une atteinte à la volonté de son père. « Ce n’est pas une question d’argent. C’est avant tout pour faire respecter ses dernières volontés, qui, selon moi, n’ont pas été respectées », a-t-il déclaré.

Il affirme que « certaines personnes mal intentionnées ont pu profiter de l’état de faiblesse de leur père » pour obtenir ces modifications. Il parle de « détournement » ou « de vol », sans pouvoir encore le prouver, mais qui selon lui, ne correspond pas à la volonté de l’acteur. Il conteste notamment :

  • le second testament de 2022, qui donne à Anouchka le droit moral exclusif,
  • la donation de 51 % des parts de la société familiale,
  • le rôle de trois exécuteurs testamentaires.

Les préoccupations concernant la santé d’Alain Delon

Alain-Fabien Delon insiste aussi sur la santé fragile de leur père. Il raconte que l’acteur a subi un AVC en 2019. Selon lui, Alain Delon était alors « vulnérable et en position de faiblesse », avec des dossiers médicaux attestant qu’il n’avait pas passé de tests cognitifs depuis cette date.

Il accuse également sa sœur d’avoir minimisé cet état de santé. D’après lui, le second testament a été signé alors que leur père était encore hospitalisé en Suisse. « Ils l’ont sorti de cette clinique, l’ont amené chez un notaire, puis l’ont ramené à la clinique », raconte-t-il. Il trouve douteux que quelqu’un puisse signer un document aussi important dans ces conditions.

Une succession contestée et des enjeux juridiques

Les frères Delon ont lancé des procédures pour contester ces dispositions. Ils remettent en cause la validité du second testament, la donation et la désignation des exécuteurs.

Ils demandent également des expertises pour évaluer la valeur totale du patrimoine, estimée à environ 50 millions d’euros. La bataille judiciaire s’annonce longue, tant en France qu’en Suisse, avec des enjeux financiers et symboliques importants, dépassant la simple question d’argent.

Une volonté d’exclure Anouchka

Alain-Fabien Delon annonce vouloir aller jusqu’au bout : « Je pousse pour l’indignité successorale de ma sœur. Je ne souhaite pas qu’elle touche un centime. » En droit, cette procédure vise à exclure un héritier de la succession en cas de faits graves, ce qui pourrait empêcher Anouchka de percevoir une part des biens de leur père.

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