19 décembre 2025

Gérard Miller en vacances à Venise malgré sa mise en examen

Gérard Miller, mis en examen pour viol, part en vacances à Venise

Une décision qui étonne beaucoup. Alors que l’enquête judiciaire se poursuit, Gérard Miller fait à nouveau parler de lui. Ce n’est pas pour une avancée dans l’affaire, mais pour une décision judiciaire qui a surpris jusque dans les rangs des parties civiles.

Mis en examen pour viols et agressions sexuelles, le psychanalyste a été autorisé à quitter temporairement la France pour se rendre à Venise, selon nos confrères de ELLE. Gérard Miller est actuellement au centre d’une information judiciaire pour des faits graves.

En octobre 2025, il a été mis en examen pour plusieurs viols et agressions sexuelles impliquant différentes femmes. Les faits dénoncés couvriraient plusieurs décennies, des années 1990 aux années 2010. Certaines plaignantes affirment avoir été mineures au moment des faits. Suite à ces accusations, une instruction a été ouverte par le parquet de Paris. En attendant la suite de la procédure, Gérard Miller est placé sous contrôle judiciaire.

Une autorisation exceptionnelle pour un voyage à Venise

Ce contrôle judiciaire comprend plusieurs mesures, comme l’interdiction de contact avec les victimes, des restrictions professionnelles, le versement d’une caution, et une interdiction de quitter le territoire sans l’accord des juges. Ces obligations sont toujours en vigueur.

Cependant, un aménagement particulier de ce contrôle a récemment fait parler. Selon ELLE, Gérard Miller avait prévu, avant sa mise en examen, un séjour en famille à Venise durant les vacances de la Toussaint, avec son épouse et ses deux enfants.

Les billets d’avion et la location d’un appartement avaient été réservés plusieurs semaines avant l’ouverture de l’enquête. En raison de l’interdiction de quitter la France, il a demandé aux juges une autorisation exceptionnelle pour voyager. Le 9 octobre 2025, les magistrats ont accepté cette demande, malgré un avis défavorable du parquet de Paris. Ce dernier soulignait que le contrôle judiciaire venait d’être prononcé et qu’il fallait d’abord vérifier que Gérard Miller respectait bien ses obligations.

Les parties civiles dénoncent une décision controversée

Il était aussi rappelé que le premier versement de la caution, d’un montant de 65 000 euros, n’avait pas encore été effectué. Ces éléments n’ont pas empêché la décision des juges. Ils ont considéré que la réservation effectuée avant la mise en contrôle judiciaire justifiait une levée partielle et temporaire de l’interdiction de quitter la France.

Gérard Miller a donc été autorisé à se rendre à Venise du 27 au 31 octobre, pour un séjour de cinq jours. Cette décision, rare pour un déplacement à but de loisir, a été prise dans un délai très court.

Cette autorisation a rapidement suscité la colère des parties civiles. Me Marine Allali, interrogée par ELLE, a exprimé son indignation. Elle a souligné que, habituellement, il est très difficile d’obtenir ce genre d’assouplissement. Selon elle, des personnes sous contrôle judiciaire se voient refuser la possibilité d’aller enterrer un proche à l’étranger.

Elle ajoute que ce type d’aménagement, décidé en seulement trois jours pour un voyage de loisir, est incompréhensible pour la victime qu’elle représente, qui reste profondément marquée par cette affaire.

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