4 décembre 2025

Louis Sarkozy dévoile une enfance compliquée sous l’ombre de Nicolas

Louis Sarkozy : un souvenir gênant avec son père Nicolas

Louis Sarkozy, invité dans l’émission Quelle époque ! sur France 2, a évoqué son enfance passée dans l’ombre de la vie politique. À 28 ans, il revient sur des moments qu’il a vécus très jeune, notamment lors de l’ascension rapide de son père, Nicolas Sarkozy. Il décrit cette période comme intense et parfois éprouvante, qu’il redécouvre aujourd’hui avec un regard d’adulte.

Parmi ces souvenirs, une scène est devenue emblématique. En 2004, lorsque Nicolas Sarkozy devient président de l’UMP, un film est tourné pour accompagner cet événement. Au centre, un petit garçon de 7 ans apparaît. Louis y lance un « Bonne chance mon papa » qui est devenu mythique. Ce moment, selon lui, ne lui appartenait pas entièrement, car il n’était pas entièrement spontané.

Une enfance sous le regard du pouvoir

En revenant sur cette séquence, Louis Sarkozy, qui est aujourd’hui père, admet que cette phrase n’était pas aussi naturelle qu’elle en avait l’air. Il explique avoir été encouragé à dire cela, même s’il se sentait déjà gêné à l’époque. Il raconte : « On voulait absolument me faire dire ça. ‘Bonne chance, mon papa’. Moi je disais plutôt ‘Bonne chance, papa’ ou ‘Merci, papa’ ». La nuance peut sembler minime, mais elle reflète une relation plus simple et fusionnelle avec son père, selon ses mots.

Tout en reconnaissant avoir vécu une jeunesse privilégiée, il avoue ressentir une « certaine réticence » face à la médiatisation constante. Selon lui, « C’est un tout petit prix à payer comparé à l’immense privilège que fut cette jeunesse ».

Un souvenir entre tendresse et malaise

Ce moment de 2004, devenu presque emblématique du « petit Louis », il l’analyse aujourd’hui avec sincérité. Il confie : « On me forçait à dire ‘mon papa’, alors que ce n’est pas notre façon de nous parler », ce qui témoigne d’un malaise encore perceptible. Il précise que sa relation avec son père est très fusionnelle, comme celle de beaucoup de fils et pères, mais sans exagération émotionnelle : « En vérité, avec mon père, on a une relation très fusionnelle, mais on n’est pas dans l’outrance émotionnelle ».

Plus détendu lors de l’émission, Louis Sarkozy a également participé à un « photo-call » avec Léa Salamé. Il a notamment interrogé Carla Bruni, en lui demandant si la nouvelle génération Sarkozy était aussi « folle » que la précédente. Il a aussi évoqué sa sœur Giulia, en lui demandant si elle réalisait la chance qu’ils ont. Enfin, concernant son père, l’ancien président, il répond simplement : « Aucune question, j’ai déjà toutes les réponses ».

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