Andrew déchu : il aurait vendu un bien appartenant à sa mère pour plus de 17 millions d’euros
Le roi Charles III a finalement décidé de retirer à son frère, Andrew, ses titres royaux. Cette décision fait suite à la controverse autour de ses relations avec Jeffrey Epstein, un homme d’affaires accusé d’exploitation sexuelle de mineurs. D’ici peu, Andrew quittera la résidence de Royal Lodge, où il vivait depuis 20 ans avec Sarah Ferguson, son ex-épouse.
Un simple « monsieur » sera désormais utilisé pour s’adresser à lui, selon un communiqué officiel de Buckingham Palace. La décision fait suite aux répercussions de ses liens avec Jeffrey Epstein, qui ont fortement terni son image.
Le prince Andrew, fils déchu d’Elizabeth II
Quel bien appartenant à sa mère a-t-il vendu ?
Selon un article publié par The Times on Sunday, Andrew aurait vendu un cadeau de sa mère défunte, Elizabeth II, afin de renflouer ses finances. Il s’agit de Sunninghill Park, un domaine situé dans le Berkshire, acquis par le Crown Estate en 1945. La propriété a été construite en 1986, sous l’ère de l’oncle d’Harry et William.
Le domaine a été occupé par la famille d’York de 1990 à 2004, avant d’être mis en vente en 2007. La vente aurait permis à Andrew de récolter plus de 17 millions d’euros. Le dernier propriétaire connu est Timur Kulibayev, gendre de l’ancien président kazakh Noursoultan Nazarbaïev. La résidence, où Eugenie et Beatrice d’York ont grandi, s’est dégradée avec le temps avant d’être démolie en 2016.
Comment Andrew va-t-il vivre après la perte de ses titres ?
Privé de ses titres royaux, Andrew ne perd pas tout soutien financier de la famille royale. Selon The Guardian, son frère, le roi Charles III, lui verse ponctuellement une « indemnité de logement » à six chiffres. Cette aide lui permet notamment de couvrir son déménagement à Sandringham, dans le Norfolk.
De plus, Andrew reçoit une allocation annuelle, financée par le mari de Camilla Parker Bowles. Cette somme vise à l’aider à « ne pas dépasser son budget » dans sa nouvelle vie de citoyen ordinaire. Son allocation dépasse probablement sa pension militaire annuelle, estimée à 20 000 livres.
